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Trail dé Loumagno (Avezan – 32) 10,5 km 400 mD+ – 21 juillet 2012

En vacances dans le Gers fin juillet, je ne peux m’empêcher d’aller faire une petite course. C’est toujours sympa de courir dans un cadre complètement différent et de discuter avec des coureurs d’autres régions.

Ce trail de Loumagno est une course nature au profil vallonné,  avec une succession de petites côtes alternant avec des descentes rapides. Pas de fort pourcentage : On est dans le Gers et bien loin des montagnes alpines…

Arrivé au village d’Avezan à l’avance, j’ai bien le temps de balader avec ma famille et prendre quelques photos.

On peut observer de nombreux pigeonniers en Lomagne (Nord-Est du Gers)

Le village est tout petit mais comme souvent dans la région, il possède son château.

La course a lieu un samedi soir à 19h, mais il fait encore assez chaud pour l’échauffement.  Je pars en repérage du premier kilomètre, qu’il est toujours préférable de connaître.

Petit jeu habituel lorsque je suis en vacances : j’essaye de repérer les cadors, en détaillant les coureurs et leur équipement (comme toujours, je m’apercevrai plus tard que je me suis planté). Je constate également que quelques coureurs m’observent en retour, c’est donc que je peux faire illusion !

A19h, départ au centre du village. Lors d’une précédente course dans le sud-ouest en 2008, le départ n’avait pas été rapide et je me dis que cela sera peut-être pareil aujourd’hui (y a t’il des spécificités régionales ?)

Je décide donc de me positionner en première ligne et de me mettre très vite en action. Au bout de 500mètres, je passe devant Nath et les filles en 4ème position, suivi par la meute.

Au moins, je sais ou j’en suis : j’aurai plus qu’à compter ceux qui me dépasseront…

J’essaye d’amortir ce départ plutôt rapide dans les hectomètres suivants.

Première côte au bout d’un kilo : Je la monte vraiment tranquillement ce qui fait que 4 ou 5 coureurs me dépassent.

Au sommet, lorsque je veux relancer, le sentier est étroit, je suis un peu enfermé et doit temporiser. Je peste intérieurement de ne pas avoir poussé mon échauffement jusque là pour repérer ce single.

Retour sur un bout de bitume, et j’en profite pour mettre le cligno et déboiter. Je retrouve la 5ème position, mais un trou s’est fait.

Chacun prend son rythme et les places se stabilisent.

J’observe l’avant de la course : Le 1er et futur vainqueur est déjà hors de mon champ de vision. Le second semble hors de portée mais les 3ème et 4ème ne creusent pas d’écart. Derrière, j’ai un groupe de poursuivants aux basques.

Dans les montées, ça revient et je reprend le large dans les descentes.

J’ai de bonnes sensations et j’essaye de gérer ma position sans en rajouter.

A mi-course, un coureur me dépasse dans une montée sur bitume, mais j’arrive à garder le contact et peux me caler dans son sillage sur la ligne droite un peu ventée qui suit.

Le parcours est assez varié en terme de terrain (bitume, piste, sentier, traversée de champ…), de relief et de décor , mais il assume difficilement son appellation de trail.

Au ¾ de la course, un passage en single sinueux et accidenté dans une haie, plus typé trail, permet un changement de rythme intéressant.

Un peu limite, je préfère marcher dans une petite côte et me fait lâcher par le coureur que j’ai réussi à accrocher jusque là.

Un dernier ravito, une ligne droite rapide sur bitume avant d’aborder la dernière difficulté, la remontée vers le village.

Méconnaissant le parcours, je préfère m’économiser un peu pour gérer ma place.

Au pied de la côte, j’aperçois qu’il s’agit d’un chemin assez raide, et que derrière mes poursuivants sont loin : je n’ai plus rien à craindre de leur part.

Je décide de donner tout ce qui me reste, car j’ai les 3 coureurs qui me précèdent en point de mire, dont un qui ne semble plus très frais.

Je reviens un petit peu, mais constate que cela sera insuffisant pour espérer gagner une position.

On retrouve le bitume à l’approche du village, toujours avec un fort pourcentage, puis Nath et les filles m’encouragent pour le sprint final.

Je termine 6ème, à seulement 30 secondes du podium, avec une pointe de déception, car avec une meilleure connaissance du parcours, j’aurais sans doute pu faire mieux face aux locaux.

Cela dit, je suis très content d’avoir pu me bagarrer à l’avant de la course, ce qui ne se produit pas très souvent dans les Hautes-Alpes, ou le niveau m’apparait plus élevé.

Je suis 2ème V1, et goûte donc au joie du podium.

Je reçois un joli lot gastronomique (estouffade de canard?), mitraillé par Lily, ma photographe officielle.

La soirée se poursuit par la fête du village, mais ayant un peu de route à faire, il nous faut partir assez vite, après s’être quand même restaurés à la buvette.

Catégories :Course à pied
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